L’expire
Dans l' ambiance tiède du métro
J'ai vu des humains au hasard
Des sourires fuyants
Et des coins de regards
Y’a le média perché
Tenant dans son bec un orage
Les âmes se croisent
Mais ne sont qu’un ombrage
Au bonhomme de l’info
Mais moi j’y fait défaut car
Chignon défait les étudiantes
Tombent mon amour comme leurs cheveux
Au moins quatre fois par jour
Je me retiens loin d’elles
Et cette odeur d’arachide
Me rappelle sans cesse mon réveil
La frustration d’avoir perdu
L’expire du sommeil
Y’a des matins de pamplemousses
Et de miettes de croissants
Et d’autres ou l’édredon
Est vraiment trop pesant
Restera toujours le capuchon
Pour être seul dans le wagon
Un loop de vie en stéréo
Sur une banquette rétro
Et cette odeur d’arachide
Me rappelle sans cesse mon réveil
La frustration d’avoir perdu
L’expire du sommeil
Quand les deux monde se croisent
Mais qu’on en vit qu’un seul
Je veux rester pris
Entre le rêve et le réveil