pourquoi pas?
i'm back tabarnak
lundi 11 mai 2009
mercredi 28 février 2007
je ne suis pas nécessairement un militant contre la violence faite aux poulets...ben p't'être que oui...anyway j'y ai jamais pensé.merci.
Ouin. pis.
une lumière réchauffe le vieux mastic
d’une des fenêtres de l’abattoir
trois milles quek' poulets et un chien noir
regarde la vie passer
la plus vieille des volailles
pas sûr de son sort
s’accroupi sur la paille
et pense qu'elle pense de sens
deux ans déjà qu’elle et une armoire
s’arrachent le territoire
ouin
une lumière réchauffe le vieux mastic
d’une des fenêtres de l’abattoir
trois milles quek' poulets et un chien noir
regarde la vie passer
la plus vieille des volailles
pas sûr de son sort
s’accroupi sur la paille
et pense qu'elle pense de sens
deux ans déjà qu’elle et une armoire
s’arrachent le territoire
ouin
familles et autres étrangers
sont passée par le corridor
peux-t-on vraiment les compter
comme des visiteurs
peux-t-on vraiment les compter
comme des visiteurs
ti-coq ou poulette de campagne
té pas grand chose quand tu passes à la lame
pis
pis
le soleil passe pu par les carrés
de toutes les fenêtres de l’abattoir
trois mille poulets pile attendent dans le noir
que j’aille envi de bouffer
samedi 10 février 2007
ballon rouge
je devais avoir 5 ans...mon oncle m'avait offert un ballon rouge, comme ceux de la télévision. j'adorais Henri Dès. quel compteur il était, ou du moin c'est le souvenir que j'en ai (je ne voudrait même pas le réentendre de peur de bafouer mon flash-back...) donc; les bas jusqu'aux genoux, culottes courtes aux nombril sur t-shirt BMX, j'ai passé cet après-midi chaud de juillet à lancer mon ballon rouge au mur, en me blastant les oreilles d'un greatest hits d'Henri.
pur bonheur.
car je ne savais pas encore qu'il faut être heureux.
pur bonheur.
car je ne savais pas encore qu'il faut être heureux.
faut pas v'nir fou criss.
le voisin d'en face
J’rêve d’un Nova SS
Et d’une bière fraîche
Un peu de paresse
Et une ligne à pêche
Je vois l’essence qui flotte
Sur l’asphalté point de fuite
Et le soleil que bloque
Mes lunettes de cop
Les dunes dépassent la perte
De vue je n’y voit rien
Qu’importe je prends en main
Mes culottes
J’rêve d’un Nova SS
Et d’une bière fraîche
Un peu de paresse
Et une ligne à pêche
vendredi 9 février 2007
en 2 à 2:22
Dernière heure
j’ai parcouru d’abord
le cours de mes pensées
demi tour d’un bord
chien-loup de l’autre côté
je n’apparais pas au soir
ni de tête ni de corps
pas plus que je m’endors
aux voltiges d’une mouche noire
alors je ne dors pas
et non…
je n’adore pas
je crève sur écran plat
les abcès qui m’empêchent
de fermer boutique
de laisser mon souffle à la baisse
je disparaît prêt des morts
tant mes yeux sont noirs
et plus je résiste
j’ai parcouru d’abord
le cours de mes pensées
demi tour d’un bord
chien-loup de l’autre côté
je n’apparais pas au soir
ni de tête ni de corps
pas plus que je m’endors
aux voltiges d’une mouche noire
alors je ne dors pas
et non…
je n’adore pas
je crève sur écran plat
les abcès qui m’empêchent
de fermer boutique
de laisser mon souffle à la baisse
je disparaît prêt des morts
tant mes yeux sont noirs
et plus je résiste
plus la nuit persiste
je ne m’adore pas
quand je ne dors pas
les autres sont trop là
tellement trop là
je ne m’adore pas
quand je ne dors pas
les autres sont trop là
tellement trop là
dimanche 24 décembre 2006
un noël, deux mille shit
C’est un noël seul
Aux quatre vents séparés
Et en plus
Il n’y a ni neige, ni arbre
Dans la panique
La drogue calme
Mais les larmes elles
Traversent le papier à rouler
Aux quatre vents séparés
Et en plus
Il n’y a ni neige, ni arbre
Dans la panique
La drogue calme
Mais les larmes elles
Traversent le papier à rouler
...
ma famille
celle que j'aime
me manque
...
vraiment
mercredi 13 décembre 2006
un texte de toune tsé...
L’expire
Dans l' ambiance tiède du métro
J'ai vu des humains au hasard
Des sourires fuyants
Et des coins de regards
Y’a le média perché
Tenant dans son bec un orage
Les âmes se croisent
Mais ne sont qu’un ombrage
Au bonhomme de l’info
Mais moi j’y fait défaut car
Chignon défait les étudiantes
Tombent mon amour comme leurs cheveux
Au moins quatre fois par jour
Je me retiens loin d’elles
Et cette odeur d’arachide
Me rappelle sans cesse mon réveil
La frustration d’avoir perdu
L’expire du sommeil
Y’a des matins de pamplemousses
Et de miettes de croissants
Et d’autres ou l’édredon
Est vraiment trop pesant
Restera toujours le capuchon
Pour être seul dans le wagon
Un loop de vie en stéréo
Sur une banquette rétro
Et cette odeur d’arachide
Me rappelle sans cesse mon réveil
La frustration d’avoir perdu
L’expire du sommeil
Quand les deux monde se croisent
Mais qu’on en vit qu’un seul
Je veux rester pris
Dans l' ambiance tiède du métro
J'ai vu des humains au hasard
Des sourires fuyants
Et des coins de regards
Y’a le média perché
Tenant dans son bec un orage
Les âmes se croisent
Mais ne sont qu’un ombrage
Au bonhomme de l’info
Mais moi j’y fait défaut car
Chignon défait les étudiantes
Tombent mon amour comme leurs cheveux
Au moins quatre fois par jour
Je me retiens loin d’elles
Et cette odeur d’arachide
Me rappelle sans cesse mon réveil
La frustration d’avoir perdu
L’expire du sommeil
Y’a des matins de pamplemousses
Et de miettes de croissants
Et d’autres ou l’édredon
Est vraiment trop pesant
Restera toujours le capuchon
Pour être seul dans le wagon
Un loop de vie en stéréo
Sur une banquette rétro
Et cette odeur d’arachide
Me rappelle sans cesse mon réveil
La frustration d’avoir perdu
L’expire du sommeil
Quand les deux monde se croisent
Mais qu’on en vit qu’un seul
Je veux rester pris
Entre le rêve et le réveil
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