samedi 10 février 2007

ballon rouge

je devais avoir 5 ans...mon oncle m'avait offert un ballon rouge, comme ceux de la télévision. j'adorais Henri Dès. quel compteur il était, ou du moin c'est le souvenir que j'en ai (je ne voudrait même pas le réentendre de peur de bafouer mon flash-back...) donc; les bas jusqu'aux genoux, culottes courtes aux nombril sur t-shirt BMX, j'ai passé cet après-midi chaud de juillet à lancer mon ballon rouge au mur, en me blastant les oreilles d'un greatest hits d'Henri.

pur bonheur.

car je ne savais pas encore qu'il faut être heureux.

6 commentaires:

olivier.nj a dit…

trouve toi un petit cousin pis offre-y en un petit ballon toi aussi
tu sais pas, peut-être dans 20 ans, il va écrire dessus lui aussi.

félix-antoine c. a dit…

bonne idée.

Julie a dit…

Es-tu malheureux Félix ?

félix-antoine c. a dit…

bah...desfois...en fait j'ai plutôt le mal de l'innocence. tu sais, je suis toujours là à me creuser la tête pour trouver des raisons de ne pas déprimer...quand au fond le bonheur se trouve dans le moindre sourire, dans une goutte de sueur ou dans le mot qui termine ma phrase. je suis heureux quand je n'pense pas et quand j'écris, je pense trop!

olivier.nj a dit…

tu écris donc tu penses...
reste juste à écrire sans penser à rien...

William a dit…

Oui sauf que plus t'écris plus tu penses, plus tu penses plus t'as envie d'écrire, plus t'as envie d'écrire plus tu penses à ce que tu vas écrire, plus tu penses à ce que tu vas écrire plus ça fait mal quand t'es pas en train d'écrire, moins t'écris plus t'es malheureux, plus t'es malheureux plus tu penses, plus tu penses plus t'écris et plus t'écris plus tu penses.

L'important, je pense c'est de pas trop forcer.